La blessure par piqûre d’aiguille constitue sûrement l’un des risques les plus traumatisants. En se blessant avec une aiguille hypodermique, la personne sait qu’elle peut avoir transmis une maladie infectieuse très grave mais doit, en sus, attendre plusieurs mois avant que ses craintes soient réfutées ou confirmées. Un choc traumatique que nous raconte Scot Grant, un ambulancier anglais

 

Scot Grant est un ambulancier de 35 ans, qui travaillait dans le secteur médical privé avant de rejoindre le NHS (National Health Service). Il est marié et père de quatre enfants. Il y a cinq ans, Scot et son équipage étaient en charge du transfert d’un patient gravement malade entre deux hôpitaux. Après l’avoir chargé dans l’ambulance, Scot a démarré en urgence, les feux bleus du véhicule clignotant. Pendant le voyage, parce que le soleil était bas dans le ciel, Scot a levé la main pour abaisser le pare-soleil. Ce faisant, il sentit une piqûre dans l’un de ses doigts, qui commençait à saigner. « Au début, je n’étais pas sûr de ce qui s’était passé », explique Scot, « mais parce que nous avions un patient malade à l’arrière, j’ai sucé mon doigt et j’ai continué à conduire pendant près de 50 km. » À son arrivée à l’hôpital, le patient a été transféré, puis Scot est retourné à l’ambulance avec son équipier. « Nous étions tous les deux dégoûtés de constater que quelqu’un qui avait utilisé l’ambulance avant nous avait enfoncé une aiguille hypodermique dans le pare-soleil au lieu de la jeter dans le bac à déchets approprié. »

Au même hôpital où il avait déposé son patient, Scot a immédiatement fait nettoyer sa plaie et subit des tests sanguins afin de vérifier qu’aucune transmission n’avait eu lieu – au cas notamment où l’aiguille aurait été utilisée sur un patient infecté par le VIH, l’hépatite ou autre maladie infectieuse. La colère initiale de Scot fut rapidement transformée en peur : « Mentalement, c’était comme si je n’étais plus maitre de ma propre vie. J’étais effrayé, inquiet quant à l’avenir et stressé de ne pas savoir ce qu’il allait advenir de moi et de ma famille. » Sa femme et ses quatre enfants le décrivaient comme s’il était dans Jekyll et Hyde. Rendu muet, Scot s’isolait dans son atelier, les larmes aux yeux. Il a également développé de graves problèmes de confiance vis-à-vis de ses collègues. « À cause de la bêtise de quelqu’un, je vivais un véritable enfer. »

La lumière au bout du tunnel

Après six mois qui lui ont semblé interminables – après des analyses de sang régulières et l’obligation de prendre des antibiotiques avec des effets secondaires extrêmement désagréables – Scot a finalement été libéré… la piqûre n’avait pas causé de transmission de maladies infectieuses.

Depuis, Scot a changé d’employeur et est passé du secteur médical privé au NHS. Il adore son travail.

Actuellement, les véhicules du NHS sont prêts à affronter les blessures par piqûre d’aiguille, ce qui, espère-t-il, devrait permettre de limiter les risques que de tels incidents se reproduisent. Cependant, il effectue toujours un contrôle visuel approfondi de chaque ambulance avant de démarrer.

Mais, pour Scot, le risque existe également dans ses temps libres. Bénévole auprès du Search Dogs Sussex, il se retrouve souvent dans des zones boisées, où il tombe parfois des seringues issues de la consommation de drogue – et donc à nouveau face au risque d’une autre blessure par piqûre d’aiguille.

uvex à la rescousse

Au début de 2018, Scot a contacté uvex au Royaume-Uni pour savoir s’ils seraient disposés à soutenir son association en fournissant des équipements de protection individuelle pour les protéger. « Jusque-là, chaque employé finançait ses propres équipements. » Depuis lors, uvex a fait don à l’équipe de chaussures de sécurité uvex 2. Chaque membre porte désormais également des lunettes de protection, notamment uvex i-works, pheos, pheos cx2, sportstyle ou encore super OTG.

Pour Scot, les équipements les plus importants sont ses nouveaux gants HexArmor PointGuard® Ultra 4041 qu’uvex lui a donné en test : « Je pense qu’ils sont géniaux », s’enthousiasme-t-il. « Ils sont confortables et me procurent un sentiment accru d’être en sécurité lorsque je travaille et que je cherche. » Il garde toujours une paire au-dessus de son sac lorsqu’il est dans une ambulance et dans la poche de sa veste lors d’une recherche et d’un sauvetage. Après une si terrible épreuve, HexArmor a enfin permis à Scot de retrouver la tranquillité d’esprit.

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