Se cogner la tête arrive très régulièrement. La plupart du temps, ce n’est pas très grave. Mais parfois, cela peut être beaucoup plus dangereux.

Nous avons tous vus les gros titres concernant des blessures à la tête dans le monde du sport : le rugby, le football, la boxe, etc. peuvent provoquer de graves accidents et engendrer des troubles dégénératifs du cerveau, causés par de multiples chocs à la tête. Ce risque, c’est celui du traumatisme crânien.

Beaucoup d’entre nous sont exposés aux risques de blessures à la tête dans le sport, mais aussi au travail – et certains sont plus exposés que d’autres ; comme ceux qui travaillent dans le secteur de la construction, de l’industrie et des services publics.

Depuis longtemps, uvex propose des casques de vélo, de ski et d’équitation de la marque uvex sports équipés du système de protection Mips® ; c’est maintenant le cas de casques de protection uvex pour l’industrie. Découvrez comment fonctionne le technologie Mips® et comment elle peut protéger contre le risque de traumatismes crâniens. Car nous devrions veiller à ce que les casques pour l’industrie assurent une protection adéquate lors de travaux dans des zones dangereuses pour aider à réduire le risque de blessures graves à la tête.

Qu'est-ce qu'un traumatisme crânien ?

Un traumatisme crânien est un blessure à la tête affectant le cerveau. Ils surviennent généralement suite à un coup violent porté à la tête ou à une forte secousse. Ce type de blessure peut varier en gravité, allant des légers traumatismes crâniens qui provoquent des symptômes temporaires, aux traumatismes crâniens sévères pouvant entraîner des complications graves, voire mettre la vie en danger.

Que se passe-t-il dans le cerveau lors d'un traumatisme crânien ?

Concrètement, le choc reçu à la tête, qu’il s’agisse d’un coup ou d’une forte accélération, va faire entrer le cerveau en contact avec la paroi crânienne. Cela peut alors créer des tensions et des lésions au niveau des tissus cérébraux et/ou des vaisseaux sanguins connectés au cerveau et être à l’origine de lésions cérébrales traumatiques ou LCT. Il existe plusieurs niveaux de gravité :

  • Niveau 1 : on estime qu’une lésion cérébrale traumatique est légère lorsque l’individu ne perd pas conscience plus de 15 minutes et qu’aucune conséquence neurologique n’est constatée. On parle alors de commotion cérébrale.
  • Niveau 2 : la lésion cérébrale traumatique est modérée lorsque la perte de conscience peut durer jusqu’à une heure. Dans ce cas, il peut y avoir des conséquences sur le plan neurologique.
  • Niveau 3 : la lésion cérébrale traumatique est considérée grave si la perte de conscience dure plus d’une heure ; les conséquences neurologiques sont alors très probables.

Comme le cerveau comporte de nombreux vaisseaux sanguins et nerfs reliés au reste du corps, ce type de blessure peut affecter le fonctionnement cognitif global d’une personne ; le fait de marcher ou de parler correctement par exemple, ainsi que le système d’apprentissage et de pensée, etc.

Les lésions cérébrales traumatiques peuvent malheureusement être lourdes de conséquences et survenir suite aux accidents les plus anodins. Les traumatismes crâniens sont d’autant plus dangereux qu’on estime que 50 % d’entre eux ne sont pas diagnostiqués ou détectés. Il est essentiel de consulter un professionnel de santé en cas de soupçon de traumatisme crânien, même si les symptômes ne semblent pas graves à première vue.

Comment reconnaître un traumatisme crânien ?

Reconnaître un traumatisme crânien est donc crucial pour pouvoir fournir une aide médicale rapide et appropriée. Voici quelques signes et symptômes courants à surveiller :

  • Perte de conscience : même brève. Il est important de noter que les conséquences d’une blessure à la tête peuvent être graves même si elle n’entraîne pas de perte de conscience.
  • Maux de tête intenses
  • Confusion/désorientation : la personne blessée peut avoir du mal à répondre aux questions ou à se rappeler des événements récents.
  • Nausées et vomissements
  • Problèmes d’équilibre/coordination : la personne blessée peut avoir des difficultés à marcher.
  • Vision floue/double : la personne blessée peut également avoir une certaine sensibilité à la lumière.
  • Sautes d’humeur/comportements inhabituels
  • Perte de mémoire : cela peut être une amnésie rétrograde, c’est-à-dire une perte de mémoire des événements avant l’accident ou antérograde, pour les souvenirs après l’accident.
  • Convulsions

Comment les traumatismes crâniens affectent notre cerveau ?

Comment notre cerveau est-il constitué ?

Le cerveau étant une partie du corps à la fois indispensable et très fragile, il existe une protection naturelle pour se prémunir contre le risque de traumatisme crânien.

Entre l’os du crâne qui est dur et les tissus mous du cerveau, se trouve un liquide appelé liquide cérébrospinal ou céphalo-rachidien (LCR). Ce liquide est présent pour protéger le cerveau en évitant à ce dernier d’être en contact direct avec les parois de la boîte crânienne.

Et tout comme l’eau, le liquide cérébrospinal est incompressible, ce qui limite les mouvements du cerveau à l’intérieur du crâne.

Mouvements linéaires vs mouvements rotationnels

Néanmoins, il est nécessaire de faire la distinction entre l’impact d’un mouvement linéaire et celui d’un mouvement rotationnel.

Faites le test avec une boule à neige – lorsque vous la bougez verticalement ou horizontalement sur une ligne droite, la neige à l’intérieur de la boule ne bouge pas.

Le liquide cérébrospinal agit ici comme le liquide à l’intérieur de la boule à neige. Et comme il ne peut se déplacer de haut en bas, ni de gauche à droite, il retient les flocons lors de mouvements linéaires. Cela montre que les chocs droits, même s’ils peuvent provoquer une blessure à la tête, auront finalement peu d’incidence sur le cerveau.

Par contre, si vous faites tourner une boule à neige, alors vous verrez les flocons tournoyer également.

Le liquide cérébrospinal, même si incompressible, peut toujours se déplacer dans un mouvement rotationnel, il peut donc entraîner le cerveau avec lui. Cela peut créer une tension pour le cerveau ou le faire se heurter contre les parois crâniennes et donc engendrer un traumatisme crânien. Les mouvements rotationnels peuvent faire suite à un choc oblique et ceux-ci sont beaucoup plus fréquents qu’on ne pourrait penser. Le fait de glisser, trébucher, tomber, les chocs sur les côtés et les chutes d’objet sont parmi les accidents les plus courants – et tous peuvent être des chocs obliques.

À titre d’exemple, dans les industries où le port du casque est obligatoire, le plus grand danger vient généralement du haut. Plus précisément, sous la forme d’objets qui tombent. En principe, ces objets peuvent frapper le casque du porteur de trois manières :

  • en tombant verticalement et en frappant le centre du casque (choc droit)
  • en tombant verticalement et en frappant le casque sur le côté (choc oblique)
  • en tombant d’une trajectoire oblique et en frappant le centre du casque (choc oblique)

La première situation décrite ici est la seule où l’impact est linéaire. Et si on la compare aux deux autres, c’est celle qui semble la moins susceptible d’arriver.

Les limites des casques de protection

Les casques sont parmi les équipements de protection individuelle (EPI) les plus portés, en effet leur port est souvent rendu obligatoire – pour autant, les professionnels de la construction et de l’industrie restent très exposés aux risques de blessures graves à la tête. Cela s’explique en partie par le fait que les casques de protection pour l’industrie ont été conçus et sont testés pour protéger contre les chocs droits.

Comment se protéger des traumatismes crâniens avec la technologie Mips® ?

Mips® a été fondé par un ingénieur et un neuroscientifique. C’est en fait l’acronyme de Multi-directional Impact Protection System, autrement dit ; système de protection contre les chocs multidirectionnels. Le système de protection Mips® consiste en une couche à faible friction, intégrée à l’intérieur du casque de protection, qui aide alors à réduire le mouvement rotationnel lors des chocs obliques.

En d’autres termes, cette couche imite la fonction de protection du liquide cérébrospinal en créant une barrière entre le casque et le crâne. Elle peut se déplacer légèrement à l’intérieur du casque d’avant en arrière (jusqu’à 15 mm), permettant ainsi de rediriger le mouvement rotationnel de l’impact, qui serait sinon transféré à la tête.

Une conception sur mesure

Intérieur des casques uvex x Mips

Le système Mips® s’adapte à la forme du casque de protection et à toutes les caractéristiques de ce dernier – il n’obstrue pas le système de ventilation par exemple. La couche est très fine et légère – seulement 35 grammes en moyenne, tout en restant néanmoins très robuste. La technologie brevetée Mips® a été testée par des instituts indépendants  tels que Virginia Tech (USA), FIM, BFU (Suisse) et Folksam (Suède).

Les casques UVEX x MIPS®

uvex pronamic alpine Mips

L’une des dernières innovations uvex est le casque de protection uvex pronamic alpine ; l’association entre une protection maximale et un design dynamique, disponible en trois coloris et avec ou sans le système de protection Mips®. Le casque de protection multi normes uvex pronamic alpine est en effet à la fois conforme à la norme relative aux casques de protection pour l’industrie (EN 397) et à celle relative aux travaux en hauteur (EN 12492°.

Il est équipé d’une jugulaire, conformément à la norme EN 12492, et d’encoches latérales Euroslot -30 mm) pour y fixer des coquilles de protection anti-bruit. Des clips de fixation sont prévus pour compléter le casque avec une lampe frontale ou des lunettes de protection. De manière générale, le casque est compatible avec un large choix d’accessoires uvex.

La coque en EPS est dotée d’un système d’ajustement par crémaillère ainsi que de fentes pour assurer une ventilation optimale.

uvex pheos S-KR Mips

Le casque de protection uvex pheos S-KR est quant à lui un casque idéal pour le secteur de la construction. Il est déjà monté avec une jugulaire. Et il possède également des encoches latérales Euroslot (30 mm) pour coquilles anti-bruit, un système d’ajustement par crémaillère, ainsi que des fentes d’aération dans sa coque, quant à elle, en HDPE.

Le + confort de ce casque de protection est uvex spiderneck ; un large repose-nuque qui réduit la pression et améliore le confort et le maintien du casque sur la tête.

Ensemble avec Mips®, uvex travaille en étroite collaboration avec des professionnels de la sécurité et des experts de l’industrie pour promouvoir les meilleures pratiques en matière d’équipement de protection et de sensibilisation aux blessures à la tête. Grâce à notre partenariat, nous continuerons à évoluer et à repousser les limites techniques dans le but d’améliorer dans le but d’améliorer la protection de la tête.

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